Fin janvier dernier, je vous proposais un article sur le Playstation VR que je venais d’acquérir. Aujourd’hui, il est temps de vous parler de trois jeux où j’ai passé quelques heures. Au programme, on va retrouver Driveclub VR, Here They Lie et Rez Infinite. Trois jeux complètements différents qui permettent de vivre de nouvelles expériences dans une autre réalité. Enfilons le casque pour de des aventures inédites.
Jeux envoyés par l’éditeur
Driveclub VR
Selon moi, Driveclub est un incontournable de la Playstation 4. Malgré de sérieux déboires qui ont duré une année avant la sortie du jeu, feu Evolution Studios a soutenu le jeu de manière soutenue jusqu’à la fermeture du studio anglais. Alors quand une version VR fût annoncée, je fus assez content. On retrouve donc les menus de Driveclub et les différents types de courses. Le joueur ayant déjà joué à Driveclub ne sera donc pas perdu. Le gameplay arcade est toujours présent et fonctionne bien. Le plus intéressant vient de l’immersion du titre où l’on prend la place du pilote. On peut alors observer les habitacles des voitures (80 au total). Les sensations sont là, on est dans la voiture. Pour ma part, je n’ai pas été malade mais comme chacun le sait, il faut tester pour savoir si on subit le motion sickness. Le gros point noirs de Driveclub VR est son downgrade graphique indigne de la PS4. Pour conserver une fluidité constante, les développeurs ont dû faire de sacrées concessions sur la partie graphisme du titre. La claque est d’autant plus forte quand on a joué à Driveclub avec ses magnifiques effets de pluie, de luminosité et d’autres. Pour ma part, je peux passer outre les graphismes car les sensations sont réellement présentes. A faire pour enfin conduire une Ferrari.
Here They Lie
Changement d’ambiance avec Here They Lie de Santa Monica Studio (God Of War), jeu horrifique à la direction artistique léchée en vue FPS bien entendu. En effet, on débute sur le quai d’une gare où une jeune femme du nom de Dana, portant une robe jaune brillante dans ce monde de noir et de blanc, nous attend. S’adressant directement à notre personne, elle nous laisse prendre le métro en nous disant de revenir la voir quand on aura fait notre choix. Plus énigmatique, tu meurs. On s’enfonce alors dans un monde où notre seul indice est cette femme qu’on tente de rejoindre. Comme Driveclub VR, les graphismes sont de faible qualité malgré une direction artistique soignée. Le gameplay est quant à lui réduit à son minimum avec un seul bouton d’action en plus des déplacements. Sans la réalité virtuelle, Here They Lie n’aurait aucun sens tant l’immersion du titre est oppressante et malsaine. On regrettera juste son manque d’éclaircissement concernant le scénario. A faire à petit prix.
Rez Infinite
Comment décrire Rez Infinite ? Un rail shooter psychédélique est le bon terme je crois. Mélange de shoot et de rythme, Rez Infinite nous fait complètement décoller de la réalité pour nous emmener dans le virtuel. Avec des graphismes épurés, Rez Infinite se dote d’un monde déjanté où l’on dégomme les monstres en visant grâce à notre tête. Le PS VR sublime le jeu original sorti il y a 15 ans. Les sensations sont uniques et sont compléter par une bande son électro/techno de dingue. On s’y croit vraiment. Que dire de plus si ce n’est que Rez Infinite est une expérience à essayer au moins une fois pour tout possesseur du PS VR.
En vrac, j’ai pu essayer aussi Thumper. Véritable claque question immersion, on franchit encore une étape après Rez Infinite selon moi. Batman Arkham VR est aussi un sérieux candidat au titre de meilleur jeu du lancement du PS VR malgré sa faible durée de vie. Se retrouver dans la batcave, cotoyer Robin ou encore analyser une scène de crime, les expériences dans Batman Arkham VR sont des plus intéressantes.